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Les points importants : L'analyse de l'eau

Les bons gestes pour une analyse de votre eau réussie et efficace

Pour effectuer cette analyse, qui doit se faire de manière récurrente, munissez vous d’un testeur d’analyse. Vous pouvez également, le cas échéant, prélever un échantillon de votre eau de piscine/spa et l’apporter chez un pisciniste en lui demandant une  » analyse complète « . Entre la mesure des taux et le réajustement de ceux-ci, ne traînez pas ! En effet, le pH et autres paramètres sont amenés à changer régulièrement. Le pH, qui doit être compris entre 7 et 7.8 (selon désinfectant), est à contrôler en priorité, car, le pouvoir de désinfection de l’oxydant (ex : le chlore) dépendra de celui-ci (voir section  » Le pH « ). Les produits réactifs liés à ces testeurs, ne doivent pas être touchés avec les doigts pour ne pas fausser la mesure d’analyse. Préférez un endroit de votre piscine loin des buses de refoulements, des marches, coins, etc., car les taux risques d’être différents. L’idéal étant donc à mi-chemin de la longueur de votre bassin à une profondeur d’environ 30 à 40 cm. L’analyse de votre eau doit toujours se faire pompe de filtration en marche et à l’abri du soleil qui influencera vos résultats. Enfin, si vous disposez d’une régulation automatique, effectuez votre test environ 30 min après avoir coupé les pompes doseuses pH et chlore.
Les relevés s’expriment en mg/l ou ppm (1 mg/l = 1 ppm).

Les différents testeurs pour l'analyse de votre eau (les plus utilisés)

Sur le marché, vous trouverez divers appareils avec, pour chacun d’entre eux, des spécificités, avantages et inconvénients à prendre en compte lors de votre choix :

Si vous êtes un particulier, le chlore libre (free chlore) est celui qu’il vous faudra principalement tenir en compte, et ce, peu importe le testeur utilisé (voir section  » La désinfection de l’eau par le chlore »).

Les bandelettes

Ce système est le plus utilisé, car, il a l’avantage d’être simple, peu cher et très rapide. Un seul prélèvement suffit à lire la totalité des taux. Fournies en général par boîte de 50 ou 100, ces bandelettes mesurent le pH, le chlore libre ou le brome, le TAC (Alcalinité), le stabilisant et peuvent également (selon les modèles), mesurer, la dureté de l’eau (TH), le chlore total, le phosphate. Elles possèdent des petits tampons imprégnés d’un réactif qui, au contact de l’eau, vont changer de couleur. Ne touchez pas les tampons à la main sous peine de fausser les mesures. Ces bandelettes disposes d’une date de péremption et les tampons se dégradent rapidement après ouverture. Conservez-les dans leur boîte d’origine dans un endroit frais et sec à l’abri de la lumière.

L'analyse de l'eau par les bandelettes

L’utilisation est simplissime.

Leurs principaux inconvénients concernent la précision et le fait que la perception de la luminosité peut être différente d’un individu à un autre. Un professionnel préférera donc se tourner vers un autre type de testeur.

Les colorimètres à gouttes

L'analyse de l'eau par colorimètre à gouttes

Ce colorimètre, très abordable et facile d’utilisation, n’est pas le plus utilisé. Il se trouve être néanmoins plus précis que les bandelettes. Ce testeur dispose d’un bloc composé de deux sortes de tubes à essai et de deux fioles renfermant des réactifs (pH/chlore total/brome). Ces réactifs fortement sensibles à la lumière (surtout le rouge de phénol) sont à manipuler avec précaution, car nocifs (port de gants). Ce procédé liquide, considéré comme assez « fiable », ne vous proposera qu’une mesure du pH et du chlore total/brome dont les codes couleurs sont parfois difficiles à interpréter.

Les colorimètres à pastilles

Ce procédé extrêmement répandu, économique, simple et relativement fiable, fonctionne de la même manière que les gouttes. La différence étant que les liquides réactifs sont ici remplacés par des pastilles qui ne doivent pas être touchées avec les doigts. Ce colorimètre, plus précis que les bandelettes, pourra vous donner des indications sur le taux du pH/Chlore libre/chlore total/brome et parfois l’alcalinité (selon modèles). Les pastilles, qui possèdent une date de péremption, sont présentées sous forme de plaquettes :phénol Red (pH)/DPD1 (chlore libre)/Alka M (TAC)/Alkalinité)/DPD4 (chlore total ou brome).

L'analyse de l'eau par colorimètre à pastilles

L’utilisation est aisée et ne nécessite aucune particularité.

Leur principal inconvénient reste le manque de mesures disponibles (stabilisant/TH).

Zoom sur les pastilles DPD

Ces pastilles, dont le nom technique est diéthyl-p-phénylènediamine (DPD, c’est quand même plus clair), permettent de mesurer le chlore/brome dans votre piscine ou spa. Comme vu précédemment, elles sont utilisées par le biais d’un colorimètre à pastilles ou d’un photomètre. Ce sont des réactifs composés de plusieurs substances, qu’il faut éviter de toucher avec les doigts pour ne pas les contaminer et donc fausser la mesure. Elles sont difficilement solubles et d’ailleurs, certains appareils de mesure fournissent un petit bâtonnet permettant de les écraser (ce bâtonnet doit être bien rincé et bien séché après utilisation). Ces pastilles sont périssables et sont donc à remplacer.

les pastilles dpd pour colorimètres à pastilles et photomètres

Selon leur numérotation, ces pastilles DPD mesurent les différents types de chlore (voir section  » La désinfection de l’eau par le chlore « ) :

Les photomètres

L'analyse de l'eau par photomètre

Ce système est basé sur une lecture électronique d’un faisceau lumineux traversant la fiole qui y est insérée. Il reste le principe d’analyse de l’eau le plus sûr qu’un professionnel doit posséder. Le photomètre permet des analyses complètes de votre eau de piscine/spa (pH/chlore libre/total/brome/TAC/stabilisant/TH, etc.), et sont fournis avec des pastilles réactivent qui ont ne le répétera jamais assez ne doivent pas être touchées avec les doigts. Plus onéreux comparés aux autres systèmes d’analyse (environ 100 à 1000€), ils offrent néamoins des mesures plus précises. Lors de votre choix, Il faudra considérer certaines différences pouvant apparaîtrent comme, la marge de précision, la durabilité ou encore les options (d’où les différences de prix). Contrairement aux autres systèmes de mesure, ils sont un peu plus complexes à utiliser, mais une fois la lecture de la notice faite, cela reste un jeu d’enfant.

Pour un bon fonctionnement, ces appareils ont besoin d’être étalonnés (une fois tous les 2 ans maximum) auprès du constructeur et demande un certain nombre de règles :

Les sondes d'analyse pour régulations automatiques

Les sondes d'analyse pour régulateur automatiques

Accessoires couplés à une régulation automatique (pH, Chlore ou les deux). Les sondes fournissent, en temps réel, des mesures précises du pH et de l’oxydant (ici le chlore) de votre bassin. Si elles restent un moyen des plus précis, les sondes électroniques sont amenées à dévier plus ou moins des valeurs avec le temps. Elles nécessitent donc, de temps en temps, d’un étalonnage et ont une durée de vie maximum de deux ans selon des caractéristiques de fonctionnement standard de votre bassin (préconisation d’Ozone France Piscines). Pour étalonner ces sondes, il vous faudra vous reporter à la notice de votre régulation en effectuant au préalable une analyse à l’aide de votre colorimètre/photomètre. Si l’unité mesurée pour le pH est la même que celle indiquée sur votre régulation, il n’en va pas de même pour la sonde mesurant l’oxydant : La sonde Redox ou ORP (Oxydo Reduction Potential). En effet, cette sonde à une unité de mesure en millivolt (mV) tandis que votre appareil de contrôle de l’eau (ex : colorimètre à pastilles) à une unité en mg/l ou ppm (1 mg/l = 1 ppm).

Cependant, la sonde Redox reste un moyen fiable de mesurer la capacité d’une solution à agir comme agent oxydant. Pour faire simple, cette sonde permet à travers une mesure électrique de connaître la qualité / quantité de désinfection de votre eau (par oxydation).

Les qualités de mesure de la sonde ORP en font d’ailleurs un standard est une obligation en bassin publique dans de nombreux pays.

En France, pas d’obligations de posséder cette sonde. En revanche, les piscines publiques devront investir dans une sonde ampérométrique qui possède une unité de mesure en ppm. Cependant, La sonde ampérométrique est beaucoup plus coûteuse à l’achat et à l’entretien qu’une sonde ORP.

Conclusion

Conclusion

Vous aurez compris que le choix de tel ou tel système va dépendre du nombre de paramètres souhaité et du prix que vous voulez mettre pour l’analyse de votre eau. Ne négligez pas ces analyses, votre eau vous remerciera et vous le fera sentir.

Si le photomètre reste le plus approprié, le colorimètre à pastilles reste le minimum. Vous pouvez le coupler aux bandelettes si votre colorimètre à pastilles ne mesure pas l’alcalinité (TAC). Nous vous conseillerons dans ce cas de faire analyser votre eau de manière complète auprès d’un pisciniste à chaque début de saison. Cela vous donnera également des informations sur les autres paramètres tels que le taux de phosphate et de calcaire.

Prenez en compte qu’il est possible qu’en cas d’utilisation de plusieurs colorimètres/photomètres, les mesures diffèrent de l’un à l’autre. Pas de paniques, une fois de plus, faites analyser votre eau et comparez-le aux résultats de vos équipements. Cela est peut être dû à la précision de vos testeurs, la manipulation, le stockage, etc.

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